samedi 22 septembre 2007

Daniel M. nous écrit



Daniel, déjà célèbre pour ses pubs, nous livre ici quelques brins de sagesse recueillis pendant des années. Écoutons ce jeune nous parler de vieillesse. C'est peut-être aussi bien que les vieux qui tentent de parler de jeunesse.

++++++++++

Référence au mémoire à la commisson Bouchard-Taylor



Mes félicitations pour un texte bien ficelé.

Une simple idée :

L’homme est peur en vieillissant.

Durant les années 60, nous, babyboomers, remettions tout en question. Nous voulions des changements. Nos parents, eux, avaient peur du changement et étaient bien moins ouverts que nous ne pouvions l’être. Les changements sont arrivés malgré tout.

Aujourd’hui, le changement arrive par la mondialisation, l’immigration et le métissage, à différents degrés, des sociétés. Au moment où tout cela se passe le babyboomer a vieilli et il a peur. Sa peur, il la dissimule sous le biais des méfaits de la confessionnalité et des couleurs qu’elle peut prendre (burka, kirpan, hijab). Malgré tout, le changement s’installe.

L’être humain en vieillissant prend peur. Pourquoi? Je ne sais pas. C’était comme ça. C’est comme ça. Peut-être qu’en voulant refouler le changement, il tente d’arrêter le temps, de s’accrocher à la vie afin d’y rester maître et de continuer d’y jouer un rôle.

La jeunesse que je vois de nos jours me semble beaucoup plus ouverte que nous, babyboomers, ne le sommes. Elle a probablement apprivoisé tous ces changements à petites doses de la garderie au CEGEP. Mais n’ayez crainte, dans quarante ou soixante ans ces jeunes d’hier auront à se prononcer sur les déplacements de population qui surviendront en raison des changements climatiques et de la disponibilité des ressources, dont la première sera vraisemblablement l’eau potable. Alors peut-être eux auront-ils peur à leur tour?

D.

Aucun commentaire: