APPEL A TOUS
RETROUVAILLES
De fer et titane
Comme son époque, il était.
Tordu comme un adolescent
En mal de devenir
Il étirait vers le ciel
Ses bras sans muscles, de dur métal.
De garde, il invitait les archers
À tous les rassemblements.
Ti Gui de ses mains. l’avait fait
De ses interrogations. l’avait dessiné
De ses énergies, l’avait récupéré
Modelé selon sa hantise d’être
Façonné aux allures de ce temps
À remuer ciel et terre.
Il était beau notre monument
Il était à nous
Nous l’aimions notre monument
Il nous disait
Témoin de notre temps
Notre monument
Semblait là pour raconter à tous les temps
Combien notre temps avait été bon.
Un soir
Notre temps étant un peu révolu
Un barbare éméché
Ne pouvant plus porter
L’énigme de son regard
De sa pioche l’a abattu
Et livré pour quelques pièces de métal
À des enfers inconnus.
Nous ne l’avons jamais revu
Notre monument.
Je l’aimais notre monument
Il me manque notre monument
Comme une partie de mon être
Que brutalement on aurait arraché
De nous et de moi
Il me manque notre monument
Je n’en ai ni le dessin ni la photo
Qu’un vague souvenir
Qui ne peut rien me dire de plus
De ses mémoires
Ni écouter
La suite de notre histoire
Ni le babil de ses enfants rassemblés
Après quarante ans.
Il me manque
Notre monument à Ti-Gui
Quelqu’un en aurait-il gardé
Une photo ou un dessein
Qu’il me la fasse parvenir
Et je l’enverrai à la ronde
Sur les ondes
À tous ceux
Qu’il a déjà rassemblés.
Il me manque notre monument
Ti-Gui ne peut plus le refaire
C’était un aîné et un fils unique
Mais Ti-Gui, je crois
Peut nous en parler.
Le blog languit d’attente.
Flo
RETROUVAILLES
De fer et titane
Comme son époque, il était.
Tordu comme un adolescent
En mal de devenir
Il étirait vers le ciel
Ses bras sans muscles, de dur métal.
De garde, il invitait les archers
À tous les rassemblements.
Ti Gui de ses mains. l’avait fait
De ses interrogations. l’avait dessiné
De ses énergies, l’avait récupéré
Modelé selon sa hantise d’être
Façonné aux allures de ce temps
À remuer ciel et terre.
Il était beau notre monument
Il était à nous
Nous l’aimions notre monument
Il nous disait
Témoin de notre temps
Notre monument
Semblait là pour raconter à tous les temps
Combien notre temps avait été bon.
Un soir
Notre temps étant un peu révolu
Un barbare éméché
Ne pouvant plus porter
L’énigme de son regard
De sa pioche l’a abattu
Et livré pour quelques pièces de métal
À des enfers inconnus.
Nous ne l’avons jamais revu
Notre monument.
Je l’aimais notre monument
Il me manque notre monument
Comme une partie de mon être
Que brutalement on aurait arraché
De nous et de moi
Il me manque notre monument
Je n’en ai ni le dessin ni la photo
Qu’un vague souvenir
Qui ne peut rien me dire de plus
De ses mémoires
Ni écouter
La suite de notre histoire
Ni le babil de ses enfants rassemblés
Après quarante ans.
Il me manque
Notre monument à Ti-Gui
Quelqu’un en aurait-il gardé
Une photo ou un dessein
Qu’il me la fasse parvenir
Et je l’enverrai à la ronde
Sur les ondes
À tous ceux
Qu’il a déjà rassemblés.
Il me manque notre monument
Ti-Gui ne peut plus le refaire
C’était un aîné et un fils unique
Mais Ti-Gui, je crois
Peut nous en parler.
Le blog languit d’attente.
Flo
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