Elles étaient trois. Toutes les trois, en trinité, elles venaient à l'Arche. Hélène,Diane et Françoise, étaient leur nom. Elles ont pris mari et pays. Michel pour Françoise Maurice à Diane Hélène a rencontré Robert Qui fréquentait l'arche aussi. Les deux nous écrivent aujourd,hui. Peut-être en saurons-nous plus demain sur leur périple. en attendant, lisez ce qui suit et voyez comme ils sont sérieux, +++++++++++ Bonjour Florian, Mieux vaut tard que jamais dit-on, mais j'espère que ce n'est pas trop tard. Nous n'avons pris connaissance de ton mémoire, Robert et moi, qu'hier. Robert affirme être en accord avec l'essentiel de ton propos. Pour ma part, comme tu as consacré du temps à cette rédaction, j'ai le goût de te faire part de mes modestes réflexions. Ce qui m'a accrochée dans ton texte, c'est l'ouverture et le respect envers les différentes communautés qui s'en dégagent, lorsque tu parles d'accomodements d'accueil et de respect mutuel. Je crois que les Québécois, peu importe leur lieu d'origine et leur religion, peuvent cohabiter positivement. Le problème ne provient pas de l'immigration ni même des différences de religion, mais est plutôt le fait de revendications de groupes intégristes minoritaires qui ne reflètent pas les valeurs des communautés dont ils sont issus. Ces événements, montés en épingle par les médias et récupérés à leur profit par certains politiciens, suscitent confusion et débordements émotionnels. Je suis d'accord avec toi que des balises claires, basées sur nos valeurs profondes et non négociables, doivent être établies et clairement signifiées à tous ceux qui désirent vivre au Québec. Nos dirigeants devront légiférer en ce sens. Car présentement, n'importe qui peut invoquer la Charte des droits et libertés et ce sont les tribunaux qui ont le dernier mot. Là où je mets un certain bémol, c'est quand tu proposes que toute personne en autorité puisse décider d'un accomodement. L'actualité récente a prouvé que des décisions individuelles qui se voulaient "accommodantes" ont provoqué des dérapages. Ce pourrait être envisageable si des balises et une démarche par étapes étaient établies. Je pense au document en préparation qui devrait servir de guide aux équipes-écoles dans les cas de demandes d'accomodements. C'est toute la société qui devrait se doter d'un tel plan et toutes les communautés devraient être informées des valeurs qui le sous-tendent. On peut espérer que dans une société accueillante et accomodante on puisse vivre en paix dans le respect mutuel et la compréhension. Dans cette société qui se veut de plus en plus laïque, il ne serait eut-être plus nécessaire de bannir tous les symboles religieux afin de n'offenser personne. Voilà mes commentaires! Bonne présentation. Hélène Parent |
lundi 24 septembre 2007
Hélène et Robert nous écrivent...
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