LE TEMPS DE BERNARD

Aux Archères et Archers du temps de Bernard,

 

J'ai le regret et la grande peine de vous annoncer le décès de Bernard, le timonier de nos meilleurs moments de vie à l’Arche des Jeunes.

Il est décédé dans la nuit du vendredi à samedi le 20 ou le 21 mai.

Il sera exposé dimanche le 29 mai, de 19h00 à 22h00, au salon F. Thériault à St-Come, 1606 rue Principale, J0K 2B0.

Ses funérailles auront lieu en l’Église de St-Come, le lundi 30 mai, à 11h00

À Daniel, son fils, à Mélanie sa belle-fille, à Jean  Daniel, Maël et Maïs ses petits-enfants chéris, à Yolande que nous chérissons tous et à Lily sa compagne nous présentons nos plus vives condoléances. Que les heureux souvenirs que vous gardez de lui vous le rendent présent et toujours tendrement aimé !

À l’Arche, Bernard, reconnu pour son entrain, sa joie de vivre et son empathie exceptionnelle était l’ami de toutes et de tous. Et on l’aimait bien. Il est sans contestation le pilier des fondateurs de l’Arche, l’initiateur de nos rassemblements, l’inspiration de nos élans de vie les plus authentiques.

L’Arche des Jeunes, cette merveilleuse aventure avait commencé en 1965 lors d’un camp de fin de semaine dans les Laurentides. Une quinzaine de gars du secondaire de l’ École Pie IX dont Bernard, avaient répondu à l’invitation de Frère Florian responsable alors pour sa communauté de l’Oeuvre des vocations qui parrainait cette activité de recrutement en dehors des murs de l’école.

En deux jours de solides amitiés se sont soudées. Bernard aurait-il pu devenir Frère du Sacré-Cœur ? Son destin était autre.

Pendant deux ans Bernard est devenu le principal artisan d’un audacieux projet : créer  un lieu de rencontre pour jeunes en dehors du milieu scolaire.  Le 8 juin 1967, avec l’agrément des supérieurs de la communauté. Des Frères du Sacré-Coeur, le 12,036 rue l’Archevêque devenait une maison religieuse. On la baptisa au nom biblique de l’Arche.

Bernard devint le premier président du regroupement de jeunes qui  l’ont fréquentée assidûment sous le regard bienveillant de cinq religieux-frères qui y demeuraient.

Temps de renouveau sans pareil. Bernard et sa compagne Yolande étaient à la fois la tête et le cœur de cette révolution « tranquille » qui ouvrait une toute nouvelle ère à la jeunesse du  Québec.

Et quand le temps de cette libération fut révolu, Bernard et Yolande, toujours présents,  initièrent  les rencontres quinquennales qui ont prolongé pendant près de cinquante ans les effets bénéfiques de cet élan initial.

C’est bien court une vie, mais c’est aussi très riche en liens créés, en sentiers explorés, en défis relevés et en espérances comblées. Bernard en est l’exemple vibrant. Avec lui la vie ne se mesure pas avec les minutes, les heures et les jours additionnés mais avec la densité des amours créés, la vitalité des élans et la qualité des défis relevés.

Bernard, tu restes  avec nous jusqu’au matin du 8 juin 2017 pour célébrer le  cinquantième anniversaire de la fondation de l’Arche. Tu as été et tu es toujours une référence chaleureuse et invitante pour tout ce qu’on a tenté, vécu et célébré pendant ces si courts instants qui ont composé nos temps de vie de joies renouvelées et d’élans  d’amour répétés.

Merci Bernard !

La vie est un chronomètre, nous chantais-tu en 1967, qui est monté à la mesure donnée

Avant de tomber dans l’éternité.

Petite erreur Bernard, « tu es monté avec ton éternité » au temple de la renommée.

Au nom de tous,  

Florian (Flo)

 _La vie est un chronomètre

Au tout début de l'Arche, Bernard avait à peine dix-sept ans. Il grattait un peu la guitare. Un jour entre le soir et le matin, les muses l'ont  visité et nous ont laissé cette chanson "La vie est un chronomètre". Un soir il l'a risquée timidement au sein d'une rencontre informelle. Nous l'avons aimée. On l'a redemandée. C'est devenu la chanson fétiche de l'Arche.  Elle a figuré longtemps au menu de nos rassemblements.

 La vie est un chronomètre

Qui est monté à la mesure donnée

Qui redescend malgré c’que tu peux faire

Avant de tomber dans l’éternité

Le geste que t’as posé

Hier dans la matinée

Est devenu du passé

Puisqu’on ne peut pas reculer

Hier c’était du passé

Demain sera le futur

Le présent vous le vivez

Vivre les trois c’est trop dur

La vie est un chronomètre

La vie est un chronomètre

Qui est monté à la mesure donnée

Qui redescend malgré c’que tu peux faire 

Avant de tomber dans

l’éternité

Par Bernard Demers

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P. S. 1 - Toutes celles et ceux qui aimeraient laisser un témoignage à Bernard, comme une fleur qu’on dépose sur sa tombe ou qu’on accroche à l’arbre de son souvenir,  vous pouvez le faire en m’envoyant ce témoignage par courriel (flojut@videotron.ca) et je l’inscrirai dans le blog de l’Arche.

Vous pouvez aussi le confier au site de la résidence funéraire F. Thériault qui s’ouvre  à l’adresse suivante :

http://www.salon-funeraire-lanaudiere.com/avis-de-deces/206625/demers-bernard-st-come.

 TÉMOIGNAGES 

De Carole

        Mourir si jeune,,,une autre aventure commence pour lui....Il a rejoint nos amis archés décédés....  Je suis triste...mes condoléances à sa famille...ce n,est qu,un au revoir Bernard..
Envoyé de mon iPad

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Bonjour Flo,

Je sais que tu étais très proche de Bernard, alors je t’offre mes vives sympathies.

Je te demande. S.T.P, d’offrir mes condoléances à Yolande.

Nicole Landreville

2188, Wellington

Montréal

Tél.: 514-938-0138

Cell.: 514-250-6640